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Trouble bipolaire

Dernière mise à jour: 6 août 2025

Bienvenue sur notre fiche informative sur le Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) pendant la grossesse. Les informations ici sont basées sur les recherches actuelles et pourraient être mises à jour si de nouvelles découvertes scientifiques émergent. Ce contenu ne remplace pas les conseils personnalisés de votre équipe soignante.

1. Qu'est-ce que le trouble bipolaire ?

Le trouble bipolaire (aussi appelé trouble affectif bipolaire) touche environ 1 à 2 personnes sur 100 au Canada. Il peut toucher tout le monde, peu importe l’âge, l’origine ou l’endroit où l’on vit.

Le trouble bipolaire est un problème de santé mentale à long terme qui cause de forts changements d’humeur, d’énergie et de comportement. Les personnes atteintes vivent des périodes de grande tristesse ou fatigue (dépression) et des périodes d’humeur très élevée (appelée manie ou hypomanie). Ces fluctuations peuvent avoir un impact important sur le sommeil, la concentration, les relations et la vie quotidienne.

Il existe différents types d’épisodes d’humeur associés au trouble bipolaire. Le tableau ci-dessous montre à quoi ils ressemblent et combien de temps ils durent généralement.

Tableau 1. Types d’épisodes d’humeur dans le trouble bipolaire.

Type d'épisode À quoi ça ressemble Durée

Manie

– Humeur très élevée ou irritable

– Beaucoup d’énergie et d’activité

– Parle beaucoup ou pensées qui défilent rapidement

– Peut adopter des comportements à risque (ex. : dépenses excessives, usage de substances)

– Peut avoir des idées ou perceptions irréelles (psychose)

– Peut nécessiter une hospitalisation

Au moins 1 semaine, presque toute la journée

Hypomanie

– Comme la manie, mais plus légère

– Parle plus que d’habitude ou pensées rapides

– Moins d’impact sur la vie quotidienne

– Pas d’hallucinations ni d’idées délirantes

Au moins 4 jours, presque toute la journée

Dépression

– Tristesse persistante ou grande fatigue

– Sentiment de désespoir ou perte d’intérêt

– Troubles du sommeil ou de l’appétit

– Difficulté à se concentrer

– Pensées de mort possibles

Au moins 2 semaines, presque toute la journée

Épisode mixte

– Symptômes de manie/hypomanie et de dépression en même temps

– Humeur, énergie et pensées qui changent rapidement

Selon le type : 1 semaine (manie), 4 jours (hypomanie), ou 2 semaines (dépression)

Le trouble bipolaire n’est pas de votre faute. Les causes exactes ne sont pas entièrement connues. La recherche montre que tout le monde a une certaine vulnérabilité génétique au trouble bipolaire, mais certaines personnes sont plus à risque que d’autres. Avoir une prédisposition génétique ne signifie pas qu’on développera nécessairement le trouble. Des événements stressants, combinés à cette vulnérabilité et à la chimie du cerveau, peuvent déclencher des épisodes de manie, d’hypomanie ou de dépression. Avec du soutien et un traitement adapté, il est possible de bien vivre avec un trouble bipolaire, même pendant la grossesse.

La grossesse peut modifier la façon dont le trouble bipolaire se manifeste. Les changements hormonaux, le stress et le manque de sommeil peuvent parfois déclencher des épisodes d’humeur ou intensifier les symptômes. Vos médicaments pourraient devoir être ajustés pour assurer votre sécurité et celle de votre bébé.

C’est pourquoi il est important de bien connaître vos symptômes et de demander du soutien dès que possible. Travailler avec votre médecin, sage-femme ou un·e professionnel·le en santé mentale peut :

  • Vous aider à reconnaître les premiers signes de changement d’humeur
  • Protéger votre bien-être et celui de votre bébé
  • Planifier du soutien après l’accouchement, quand le risque de rechute peut augmenter

Si vous êtes enceinte ou planifiez une grossesse et que vous avez un trouble bipolaire (ou pensez en avoir un), parlez-en à votre médecin, sage-femme, pharmacien·ne, infirmier·ère praticien·ne ou professionnel·le en santé mentale. Le trouble bipolaire peut être complexe à gérer, mais avec le bon soutien, de nombreuses personnes vivent une grossesse et une parentalité en santé.

2. Pourquoi est-il important de prendre en charge le trouble bipolaire pendant la grossesse ?

Traiter le trouble bipolaire pendant la grossesse aide à protéger votre santé, celle de votre bébé et le bien-être de votre famille.

Sans traitement, les épisodes d’humeur comme la dépression ou la manie peuvent rendre plus difficile la prise en charge de votre santé. Vous pourriez :

  • Manquer des rendez-vous médicaux
  • Avoir des troubles du sommeil, de l’alimentation ou de la routine
  • Vous sentir dépassé·e
  • Recourir à l’alcool ou à d’autres substances pour faire face

Des symptômes plus graves peuvent mener à des pensées d’automutilation ou à une hospitalisation. Après l’accouchement, un trouble bipolaire non traité peut augmenter les risques de dépression postpartum ou de psychose, ce qui peut nuire au lien avec votre bébé et à vos capacités de soins.

Planifier votre grossesse et discuter avec votre équipe soignante de votre plan de traitement augmente vos chances de vivre une grossesse et un accouchement en santé.

Comprendre les risques pendant la grossesse 

Chaque grossesse a des risques comme les fausses couches (perte du bébé), les malformations congénitalestooltip, les naissances prématurées (avant 37 semaines) et d’autres complications. Ces risques peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour différentes raisons, même chez les personnes en bonne santé. C’est ce qu’on appelle le risque de base.

Les recherches permettent d’estimer comment le trouble bipolaire non traité pourrait augmenter ces risques. Selon les recherches, un trouble bipolaire non traité peut augmenter les risques de naissance prématurée (avant 37 semaines) ou de faible poids à la naissance (moins de 2 500 grammes, soit 5 livres et 8 onces), mais il est important de se rappeler que : 

  • Certains risques sont bien documentés, mais d’autres nécessitent encore plus d’études. 
  • Vos risques personnels dépendent de plusieurs facteurs comme l’âge, les antécédents médicaux, la génétique, les habitudes de vie (tabac, alcool) et la présence d’autres conditions de santé. 

Tableau 2. Risques possibles associés au trouble bipolaire non traité pendant la grossesse

Pour qui ? Les risques Que dit la recherche ?
La personne enceinte

Fertilité (capacité de devenir enceinte) 

Le trouble bipolaire peut entraîner des changements hormonaux (œstrogène, progestérone, testostérone) ou menstruels pouvant affecter la fertilité.
Plus de recherches sont nécessaires. 

Fausses couches

Certaines études ont trouvé un risque légèrement plus élevé, d’autres non.

Plus d’études sont nécessaire. 

Comportements à risque

Les épisodes d’humeur peuvent mener à des visites prénatales manquées, un mauvais sommeil, une alimentation déséquilibrée, l’usage de substances ou l’automutilation.

Autres complications de grossesse

Certaines études ont trouvé une augmentation du risque de placenta prævia, diabète gestationnel, prééclampsie, hémorragie ou césarienne.
Les résultats varient. Plus de recherches sont nécessaires.

Problèmes de santé mentale en postpartum

Risque nettement plus élevé de dépression ou de psychose après la naissance.
Une étude tooltip montre que 66 % des personnes qui onr arrêté leur traitement rechutent après l’accouchement, contre 23 % chez celles qui avaient continué leur traitement.

Pour le bébé à naitre

Malformations congénitales 

Quelques études montrent un risque légèrement plus élevé de microcéphalie (petite taille de la tête), mais ce n’est pas confirmé.

Plus de recherches sont nécessaires.

Naissance prématurée 

Plusieurs études ont trouvé un risque plus élevé d’accoucher avant 37 semaines.

Faible poids de naissance 

Plusieurs études ont trouvé un risque un peu plus élevé de naissance avec un poids plus petit que 5 livres et 8 onces [2 500 grammes]. 

L’enfant plus tard

Développement du cerveau

Certaines études ont trouvé un risque légèrement plus élevé de troubles de l’attention (comme le TDAH) ou d’autres troubles du développement.

Aussi, les enfants de parents atteints de trouble bipolaire ont une plus grande vulnérabilité génétique au trouble bipolaire que le traitement soit utilisé ou non.

La famille

Vie familiale

Les épisodes d’humeur peuvent causer du stress, de l’inquiétude ou une charge émotionnelle chez les proches. Il s’agit d’une préoccupation fréquente, mais peu d’études existent sur l’impact familial.

3. Que puis-je faire pour prendre en charge le trouble bipolaire en dehors des médicaments ?

Si vous êtes enceinte ou souhaitez le devenir, il peut être utile de créer un « plan de santé mentale », tout comme vous vous préparez à l’accouchement. Parlez-en avec votre partenaire ou une personne de confiance, ainsi qu’avec votre équipe soignante. Apprenez à reconnaître les premiers signes de dépression ou de manie pour pouvoir agir rapidement si les symptômes reviennent.

Le trouble bipolaire est une condition sérieuse. La plupart des personnes ont besoin d’une médication pour gérer leurs symptômes. Mais certaines stratégies non médicamenteuses peuvent aussi aider à stabiliser l’humeur et soutenir votre bien-être général.

  • Gardez un horaire de sommeil régulier : Aller au lit et se lever à la même heure chaque jour aide à stabiliser l’humeur. Le manque de sommeil est un déclencheur fréquent d’épisodes d’humeur.
  • Gérez votre stress : Des activités comme la pleine conscience, la respiration profonde ou le yoga doux peuvent réduire le stress et diminuer les risques de fluctuations d’humeur.
  • Mangez bien et restez active : Une alimentation saine et une activité physique régulière soutiennent une meilleure humeur, plus d’énergie et une meilleure résilience face aux épisodes d’humeur.
  • Psychothérapie : On a peu de recherches sur la thérapie pour le trouble bipolaire pendant la grossesse, mais la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et d’autres approches peuvent aider à mieux gérer le stress et certains symptômes légers.
  • Cherchez du soutien émotionnel et pratique : L’aide de proches ou d’un groupe de soutien pendant et après la grossesse peut diminuer le stress, améliorer le sommeil et aider à garder une routine.

Travailler en étroite collaboration avec votre équipe soignante avant et pendant la grossesseest l’une des meilleures façons de protéger votre santé mentale, soutenir le bien-être de votre bébé, et réduire le risque d’épisodes graves avant et après l’accouchement.

4. Médicaments prescrits pour aider à traiter le trouble bipolaire

La médication est souvent le moyen le plus efficace de traiter le trouble bipolaire. Elle aide à stabiliser l’humeur et à réduire ou prévenir les épisodes d’humeur.

Il existe différents types de médicaments stabilisateurs de l’humeur. Le meilleur choix pour vous dépend de vos symptômes, de vos réactions aux traitements passés, et de facteurs personnels comme votre âge, votre mode de vie et votre état de santé général.

Si vous êtes enceinte ou souhaitez le devenir, il est important de discuter de votre plan de traitement avec votre médecin. Certains médicaments, mais aussi les épisodes non traités, peuvent avoir un effet sur le bébé dès les premières semaines de grossesse.

Ne jamais arrêter, changer ou ajuster votre médication sans en parler avec votre équipe soignante. Un arrêt soudain augmente le risque de rechute. Si vous et votre équipe soignante décidez d’arrêter un médicament, la dose devra être diminuée graduellement. L’idéal est d’avoir au moins 4 à 6 mois de stabilité avant une grossesse.

Que dit la recherche ?

Si un traitement est nécessaire pendant la grossesse, votre équipe soignante pourrait recommander :

  • D’utiliser un seul médicament ou le plus petit nombre possible pour rester stable
  • De considérer certaines options comme le lithium ou certains antipsychotiques atypiques (ex. : olanzapine, quétiapine, rispéridone)
  • D’éviter l’acide valproïque (divalproex, Epival®, Depakene®), car il présente un risque plus élevé de malformations congénitales et d’autres complications pour le bébé.

Le tableau 3 ci-dessous présente certains médicaments disponibles au Canada pour traiter le trouble bipolaire. Tous ne sont pas recommandés comme traitement de première intention pendant la grossesse. Pour plus de détails sur un médicament, consultez sa fiche d’information.

Tableau 3. Certains médicaments utilisés au Canada pour traiter le trouble bipolaire

Types de médicaments Noms du médicaments Noms commerciaux

Stabilisateur de l’humeur

Lithium

ex. Carbolith®, Lithane®

Anticonvulsivant / Stabilisateur de l’humeur

Carbamazépine

ex. Tegretol®

Acide valproïque, divalprox

ex. Depakene®, Epival®

Lamotrigine

ex. Lamictal®

Antipsychotique atypique

Aripiprazole

ex. Abilify®

Clozapine

ex. Clozaril®

Olanzapine

ex. Zyprexa®

Quétiapine

ex. Seroquel®

Rispéridone

ex. Risperdal® 

Loxapine

ex. Loxapac®

Halopéridol

ex. Haldol®

Asénapine

ex. Saphris®

Ziprasidone

ex. Zeldox®

Comment savoir quel médicament prendre ? 

Il n’existe pas de décision sans risque quand il s’agit de traiter le trouble bipolaire pendant la grossesse. Il faut comparer les avantages et les risques du traitement avec ceux d’un épisode non traité. Chaque médicament a ses avantages et ses risques possibles. Votre équipe soignante (médecin, pharmacien, infirmier, sage-femme) est là pour vous aider à prendre une décision éclairée pour vous et votre bébé. 

5. Est-ce que je pourrai allaiter ?

Lorsque vous décidez si vous souhaitez allaiter ou donner le sein, il est important de considérer plusieurs éléments :

  • les bienfaits de l’allaitement ou de l’alimentation au sein,
  • le risque de rechute lié au stress ou au manque de sommeil,
  • les effets possibles de votre médication sur le bébé.

Le risque de rechute est plus élevé juste après l’accouchement, donc avoir un plan et un bon soutien est essentiel.

Si vous souhaitez allaiter ou donner le sein, sachez que certains médicaments pour le trouble bipolaire peuvent passer dans le lait humain. Par exemple, la lamotrigine et le lithium peuvent avoir un effet sur le bébé. Dans ces cas, un suivi médical attentif du bébé est souvent recommandé. Votre équipe soignante peut vous aider à peser les avantages et les risques possibles, afin de prendre une décision éclairée pour vous et votre bébé.

Si vous avez des questions ou des inquiétudes sur l’allaitement, parlez-en à votre médecin, pharmacien, sage-femme, infirmier ou à une consultant en lactation de votre région.

Points-clés

  • Le trouble bipolaire est une condition de santé mentale à long terme qui cause des changements d’humeur extrêmes. Les épisodes peuvent aller de très bas (dépression) à très hauts (manie ou hypomanie).
  • La grossesse peut augmenter le risque de changements d’humeur, donc votre plan de traitement pourrait avoir besoin de petits ajustements pour vous aider à rester stable.
  • Le trouble bipolaire non traité peut augmenter le risque d’accouchement prématuré (avant 37 semaines), de comportements à risque (comme manquer des rendez-vous, consommer des substances ou se blesser), et de problèmes graves de santé mentale après l’accouchement, comme une rechute ou une psychose post-partum.
  • Les médicaments sont l’un des moyens les plus efficaces pour gérer les symptômes et prévenir les épisodes d’humeur.
  • Il est important de ne jamais arrêter ou modifier votre traitement sans en parler à votre équipe soignante. Elle vous aidera à choisir ce qui est le plus sécuritaire pour vous et votre bébé.

La recherche est utile, mais elle n'est pas parfaite

Prendre des décisions éclairées pour sa santé, c’est aussi comprendre les limites de la science actuelle. Voici ce que notre comité d’experts souligne au sujet de la qualité et de la quantité des études sur le trouble bipolaire pendant la grossesse :

  • Pas assez d’études à long terme : On a peu d’informations sur les effets du trouble bipolaire et des traitements après la naissance, à long terme, pour la personne enceinte et pour l’enfant.
  • Traitements différents : Les personnes enceintes ne prennent pas toutes les mêmes médicaments ou les mêmes doses, ce qui rend les comparaisons difficiles et empêche de savoir ce qui fonctionne le mieux.
  • Autres facteurs à considérer : D’autres éléments comme le stress, le revenu, les habitudes de vie ou d’autres conditions de santé peuvent influencer les résultats des études, ce qui complique l’analyse du trouble bipolaire seul.
  • Sous-déclaration des symptômes : À cause de la stigmatisation liée à la santé mentale, certaines personnes peuvent cacher leurs symptômes. Cela peut créer des lacunes dans les données.
  • Manque de diversité : Plusieurs études n’incluent pas des personnes de différents milieux, cultures, identités sexuelles ou de genre, ou niveaux de revenu. Cela limite notre compréhension de la réalité de toutes les personnes enceintes.

Ces limites montrent qu’on a encore besoin de plus de recherches pour mieux comprendre comment le trouble bipolaire peut affecter la grossesse et la période après l’accouchement.

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Crédits
Lauren Tailor
Université de Toronto
Sasha Bernatsky
Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Catriona Hippman
Université de la Colombie-Britannique
Catherine Lord
Immerscience Inc.
Enav Zusman
The University of British Columbia
Nathalie Dayan
Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Modupe Tunde-Byass
Université de Toronto
Émy Roberge
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

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