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Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Dernière mise à jour: 22 mai 2025

Bienvenue sur notre fiche informative sur le Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) pendant la grossesse. Les informations ici sont basées sur les recherches actuelles et pourraient être mises à jour si de nouvelles découvertes scientifiques émergent. Ce contenu ne remplace pas les conseils personnalisés de votre équipe soignante.

1. Qu'est-ce que le TDAH ?

TDAH veut dire Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité. Il commence souvent dans l’enfance, avant l’âge de 12 ans. Le TDAH influence la façon qu’une personne porte attention, contrôle ses actions (impulsivité) et gère son énergie.

Dans le monde, environ 3 femmes adultes sur 100 tooltip et 4 adultes de genre divers qui étaient considérés femme à la naissance sur 100 tooltip ont un TDAH.

Le TDAH ne se limite pas à être facilement distraite ou distrait. Il implique aussi des changements dans la façon de porter attention qui sont étroitement liés à la motivation. Parfois, la personne est facilement distraite et d’autres fois elle est très concentrée sur une seule chose (on appelle ça l’hyperfocus). Son niveau d’attention dépend de son énergie et de son intérêt.

Les symptômes du TDAH sont différents pour chaque personne. En général, ils sont divisés dans deux catégories :

Tableau 1. Catégories et symptômes du TDAH

Catégorie Symptômes fréquents

Difficultés d’attention (attention fluctuante)

Être facilement distrait·e

Oublier souvent des choses

Perdre des objets comme des clés ou un téléphone

Avoir de la difficulté à se concentrer sur les détails

Se sentir désorganisé·e ou ne pas savoir par quoi commencer (difficulté à prioriser les tâches)

Avoir du mal à terminer les tâches

Être parfois trop concentré·e sur une seule chose (hyperfocus)

Hyperactivité et impulsivité

Se sentir agité·e ou bouger tout le temps

Remuer, avoir de la difficulté à rester en place

Avoir des pensées qui défilent ou une tension intérieure

Couper la parole, parler trop ou de manière inappropriée

Avoir de la difficulté à attendre ou à être patient·e

Prendre des décisions trop vite, sans penser aux conséquences (impulsivité) ce qui peut mener à négliger des détails

Les changements pendant la grossesse, comme les hormones, les nausées et la fatigue, peuvent amplifier les symptômes du TDAH. Il y a peu d’études sur comment les symptômes du TDAH changent pendant la grossesse ou après l’accouchement. Chaque personne vit une expérience différente, c’est pourquoi il est important d’avoir un suivi personnalisé et le plus tôt possible.

Beaucoup de gens reçoivent un diagnostic de TDAH dans l’enfance. Mais certaines femmes et personnes de genre divers ne sont diagnostiquées qu’à l’âge adulte ou pendant la grossesse. Leurs symptômes sont parfois confondus avec de l’anxiété, de la dépression ou du stress. Si vous vous sentez souvent dépassé·e, si vous avez du mal à rester concentré·e ou à gérer votre énergie, parlez-en avec votre équipe soignante. Obtenir de l’aide tôt peut vraiment aider.

2. Pourquoi est-il important de gérer le TDAH pendant la grossesse ?

Vivre avec le TDAH peut rendre certaines choses plus difficiles pendant la grossesse, comme rester organisé·e, gérer le stress ou se souvenir des rendez-vous. Il y a aussi plus de risques d’avoir une grossesse non planifiée, ce qui peut parfois rendre la grossesse plus difficile pour le parent et le bébé. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de vivre une grossesse en santé avec un TDAH.

Avoir du soutien et apprendre à gérer ses symptômes peut aider à:

  • Se sentir moins stressé·e,
  • Prendre soin de sa santé mentale,
  • Améliorer son bien-être et celui du bébé.

Parler tôt avec votre équipe soignante peut vous aider à faire un plan pour mieux gérer votre TDAH pendant la grossesse. Ce plan peut inclure :

  • Ajuster les médicaments,
  • Créer de bonnes habitudes de vie,
  • Trouver des personnes de soutien autour de vous

Comprendre les risques pendant la grossesse 

Chaque grossesse a des risques d’avoir des complications comme les fausses couches (perte du bébé), les malformations congénitalestooltip, les naissances prématurées (avant 37 semaines) et d’autres complications. Ces risques peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour de nombreuses raisons, sans lien avec le TDAH ou son traitement. C’est ce qu’on appelle le risque de base. La recherche permet d’estimer ces risques et de les comparer à ceux observés quand le TDAH n’est pas traité. 

Le Tableau 2 résume de ce que les études ont trouvés. Il s’agit de risques possibles, pas de résultats certains. Ces risques peuvent être influencés par plusieurs facteurs comme l’âge, la génétique, l’origine ethnique, les habitudes de vie (ex. tabac, alcool) ou d’autres conditions médicales.

Tableau 2. Risques potentiels liés à un TDAH non traité pendant la grossesse

Pour qui ? Les risques Que dit la recherche ?
La personne enceinte

Santé mentale

Ne pas traiter le TDAH peut causer plus de stress, d’anxiété, des difficultés à faire les tâches et un sentiment d’être dépassée.

Vie quotidienne

Il peut être plus difficile de suivre les rendez-vous ou de rester organisée.

Comportements à risque

Le TDAH peut rendre les décisions impulsives. Cela peut mener à fumer, mal manger ou conduire de façon dangereuse.

Haute pression (Hypertension gestationnelle)

Certaines études ont trouvé un risque plus élevé d’hypertension (pression artérielle élevée) chez les personnes enceintes avec un TDAH.

Fausse couche 

Certaines études parlent d’un peu plus de risque de fausse couche, mais les résultats ne sont pas clairs.

Pour le bébé à naitre

Malformations congénitales 

La plupart des études ne montrent pas que le TDAH cause plus de malformations. Une étude a trouvé un risque, d’autres non.

Naissance prématurée 

Si la personne enceinte ne va pas bien, le bébé pourraient avoir plus de chances de naître prématuré (avant 37 semaines).

Faible poids de naissance 

Certaines études montrent un faible risque de naissance avec un poids plus petit que 5 livres et 8 onces [2 500 grammes]. 

L’enfant plus tard

Développement du cerveau

Les recherches montrent que les enfants qui ont un parent avec un TDAH pourraient avoir plus de chances d’avoir eux-mêmes un TDAH ou des troubles associés.

La famille

Préparation à être parent

Avoir un TDAH peut rendre certaines étapes difficiles, comme se préparer à faire face aux défis d’être parent.

3. Que puis-je faire pour gérer mon TDAH en dehors des médicaments ?

Si vous planifiez une grossesse ou êtes déjà enceinte, il est utile de créer un plan de soutien pour le TDAH. Vous pouvez le faire avec votre partenaire, une personne de confiance et votre équipe soignante, un peu comme vous préparer à l’accouchement.

Commencez par penser à ce qui rend vos symptômes plus difficiles, comme la fatigue ou le stress. Connaître vos déclencheurs tôt et préparer des solutions peut vous aider à vous sentir mieux soutenue et moins dépassée pendant la grossesse.

Les médicaments peuvent aider, mais il existe aussi des stratégies sans médicament. Ces méthodes ne remplacent pas les médicaments, mais elles peuvent être un bon ajout à votre plan, surtout pendant la grossesse.

Voici quelques stratégies qui pourraient vous aider :

  • S’informer sur le TDAH (psychoéducation) : Comprendre comment le TDAH affecte votre quotidien peut vous aider, vous et votre famille, à mieux gérer les symptômes et à explorer les options de traitement.
  • Thérapie (TCC) : Un·e thérapeute peut vous aider à gérer vos émotions, à rester concentrée et à affronter les problèmes du quotidien.
  • Rester organisée : Utilisez un agenda, une liste ou une application sur votre téléphone pour noter vos rendez-vous et vos tâches. Ces outils peuvent vous aider à rester concentrée et à éviter la surcharge mentale.
  • Dormir suffisamment : Essayez de vous coucher et de vous lever à la même heure chaque jour. Une routine de sommeil aide à se sentir mieux.
  • Gérer le stress : Prenez du temps pour des activités calmes comme marcher, respirer profondément, faire des étirements ou bouger doucement pour vous détendre et diminuer l’anxiété.
  • Demander de l’aide : Si vous trouvez cela difficile, parlez-en à votre thérapeute ou à votre professionnelle ou professionnel de la santé. Des suivis réguliers permettent d’ajuster votre plan au besoin.

Pendant la grossesse, on oublie parfois de prendre soin de soi. Mais prendre soin de vous, c’est aussi bon pour votre bébé. Reposez-vous quand vous en avez besoin, demandez de l’aide et parlez ouvertement avec votre équipe soignante. Posez toutes vos questions. Ensemble, vous trouverez ce qui fonctionne le mieux pour vous et votre grossesse.

4. Médicaments prescrits pour aider à gérer le TDAH

Parfois, quand les symptômes du TDAH sont plus forts, des médicaments peuvent être donnés pour aider à mieux se concentrer et à gérer son énergie.

Il n’existe pas de choix parfait ou sans risque quand on pense à prendre (ou non) des médicaments pour le TDAH pendant la grossesse. Il faut penser aux bénéfices et aux possibles risques. Ne pas traiter le TDAH peut aussi causer des problèmes (voir section 2), donc la décision doit être prise avec votre équipe soignante.

Au Canada, le TDAH est habituellement traité avec des médicaments psychostimulants (comme ceux à base d’amphétamine ou de méthylphénidate). Les non-psychostimulants sont souvent utilisés en deuxième option.

Que dit la recherche ?

Les recommandations pour les médicaments du TDAH pendant la grossesse changent selon le médicament spécifique. Voici ce que montrent les recherches :

  • Psychostimulants (ex. : méthylphénidate, amphétamines) : La plupart des recherches montrent qu’ils n’augmentent pas les risques de malformations chez le bébé. Mais quelques études ont vu un petit risque possible de faible poids à la naissance, de naissance avant 37 semaines, de prééclampsie tooltip ou, très rarement, certaines malformations du coeur chez les nouveau-nés. Une étude récente tooltip montre que les médicaments pour le TDAH ne devraient pas augmenter les risques pour le développement du cerveau du bébé.
  • Non-psychostimulants (comme l’atomoxétine, le bupropion) : La plupart des études ne montrent pas de lien clair avec des malformations graves. Ces médicaments peuvent être une bonne option, mais comme on a peu d’études, un bon suivi médical est recommandé.

Il est important de savoir que la plupart des études sur les médicaments du TDAH pendant la grossesse sont petites ou concernent des personnes qui prennent plusieurs médicaments à la fois. Donc, les résultats ne sont pas toujours clairs. Mais dans l’ensemble, les recherches disent que les risques sont faibles, surtout pour les psychostimulants. Dans plusieurs cas, les risques observés viennent du TDAH lui-même (et non des médicaments).

Tableau 3. Certains médicaments pour le TDAH disponibles au Canada

Types de médicaments Noms du médicaments Noms commerciaux

Psychostimulants

Méthylphénidate

ex. Concerta®, Biphentin®, Foquest®, Ritalin®

Déxtroamphétamine

ex. Dexedrine®

Déxtroamphétamine-Amphétamine

ex. Adderall®

Lisdexamfétamine

ex. Vyvanse®

Non-psychostimulants

Atomoxétine

ex. Strattera®

Bupropion

ex. Bupropion®

Ces médicaments ne sont pas tous recommandés pendant la grossesse. Parlez toujours à votre professionnelle ou professionnel de la santé avant de changer votre traitement.

Comment savoir quel médicament prendre ? 

Pour traiter le TDAH de façon sécuritaire pendant la grossesse, il est important de travailler en étroite collaboration avec votre équipe soignante. Avoir des suivis médicaux réguliers pour vérifier si votre médicament doit être ajusté ou modifié est important. Chaque changement doit prendre en compte les bénéfices et les risques pour vous et pour votre bébé.

Si vous prenez déjà un médicament pour le TDAH, ne l’arrêtez pas soudainement. Cela peut faire revenir vos symptômes ou les aggraver. Arrêter votre médicament pendant la grossesse peut aussi augmenter les symptômes de dépression, même si vous prenez encore un antidépresseur. Il vaut mieux revoir votre plan avec l’aide de votre équipe soignante.

Si vous avez des questions ou des inquiétudes, parlez-en avec votre médecin, pharmacien·ne, infirmier·ère ou sage-femme. Ces professionnelles et professionnels sont là pour vous aider à comprendre les bénéfices et les risques, et pour vous soutenir pour prendre une décision éclairée pour vous et votre bébé.

5. Est-ce que je pourrai allaiter ?

La plupart des personnes avec un TDAH peuvent allaiter en toute sécurité si elles le souhaitent. Mais certains symptômes du TDAH comme oublier des choses, se sentir désorganisé·e ou avoir de la difficulté à se concentrer peuvent rendre les routines d’allaitement plus difficiles. Avoir un soutien supplémentaire peut être utile.

Certains médicaments psychostimulants peuvent passer dans le lait maternel. En général, les quantités sont très petites, mais on n’a pas encore beaucoup d’études, et les résultats peuvent varier. D’après la recherche, ces médicaments ne sont probablement pas dangereux pour le bébé. Mais il faut quand même faire attention à certains signes comme de l’irritabilité, des difficultés à boire ou à dormir, surtout dans ses premières semaines de vie. Comme ces médicaments peuvent couper l’appétit, votre médecin pourrait aussi vouloir vérifier que votre bébé grandit bien. Certains médicaments pour le TDAH peuvent aussi diminuer la production de lait en affectant une hormone appelée la prolactine. Si vous avez arrêté votre médicament pendant la grossesse, certains spécialistes recommandent d’attendre, si possible, que votre bébé ait passé les premières semaines avant de le reprendre.

La plupart des médicaments non-psychostimulants n’ont pas été assez étudiés pour confirmer qu’ils sont sécuritaires pendant l’allaitement. Mais certains, comme le bupropion, sont généralement considérés comme compatibles avec l’allaitement.

Pour faire le meilleur choix pour vous et votre bébé, parlez avec votre médecin, pharmacien·ne, sage-femme ou consultant·e en allaitement. Ces personnes peuvent vous aider à peser les bénéfices et les risques possibles pour prendre une décision éclairée. Si vous avez des questions sur l’allaitement, n’hésitez pas à en parler à votre équipe soignante.

Points-clés

  • Le trouble du déficit de l’attention (TDAH) peut rendre l’attention, l’énergie et le contrôle de soi plus difficiles. Pendant la grossesse, ces symptômes peuvent changer ou devenir plus visibles.
  • Bien gérer son TDAH peut vous aider à vous sentir mieux, à être mieux préparé à devenir parent et à aider votre bébé à rester en santé.
  • Faire un plan personnel avec de bonnes habitudes, des outils comme la thérapie (TTC ou la pleine conscience), et des rencontres régulières avec votre équipe soignante peut beaucoup aider.
  • Certains médicaments pour le TDAH (comme le méthylphénidate et les amphétamines) sont généralement considérés à faible risque pendant la grossesse. D’autres (comme l’atomoxétine ou le bupropion) peuvent aussi être possibles, mais on en sait moins sur eux.
  • La plupart des personnes avec un TDAH peuvent allaiter si elle le souhaite, même si c’est parfois plus difficile. Avoir du soutien peut aider. Certains médicaments passent dans le lait, mais votre professionnel·le de santé peut vous aider à choisir la meilleure option pour vous et votre bébé.
  • Travailler avec votre équipe soignante le plus tôt possible vous aide à faire des choix éclairés, à surveiller votre santé, et à adapter votre traitement si besoin pour vivre une grossesse en santé avec votre TDAH.

La recherche est utile, mais elle n'est pas parfaite

Prendre des décisions éclairées sur le TDAH pendant la grossesse, c’est aussi comprendre ce que la science sait et ce qu’elle ne sait pas encore. Voici quelques limites que notre équipe a remarqué sur les limites des études disponibles :

  • Pas assez de grandes études : Il y a peu de grosses études sur le TDAH pendant la grossesse, parce que c’est difficile de les faire de façon sécuritaire avec des personnes enceintes.
  • Pas assez d’études à long terme : La plupart des recherches regardent seulement les effets à court terme. On ne sait pas encore bien comment le TDAH pendant la grossesse peut affecter la santé après l’accouchement, le lien avec le bébé, ou le développement de l’enfant en grandissant.
  • Effets des médicaments peu clairs : On a besoin de plus de recherches pour mieux comprendre si les médicaments pour le TDAH pris pendant la grossesse ou l’allaitement peuvent avoir un effet sur la croissance ou le cerveau du bébé.
  • Manque de diversité dans les études : Beaucoup d’anciennes études n’incluaient pas de femmes ni de personnes de genre divers. Elles ne regardaient pas non plus les différences dans les types de TDAH ou les traitements, ni les effets de la culture, du revenu ou de l’identité. À cause de ça, c’est difficile de savoir si les résultats sont vrais pour tout le monde, surtout pour les personnes venant de communautés marginalisées.

Les scientifiques apprennent des choses chaque année, mais il y a encore beaucoup qu’on ne sait pas. C’est pour ça que votre expérience compte, que les soins personnalisés sont importants, et que poser des questions et rester informé·e vous aide à faire les meilleurs choix pour vous et votre bébé.

Merci spécial

Un grand merci à Dr. Mathieu Pilon, neuropsychologue et professeur à l’Université de Sherbrooke pour la révision de cette fiche informative.

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Crédits
Catherine Lord
Immerscience Inc.
Catriona Hippman
Université de la Colombie-Britannique
Brigitte Martin
Centre Hospitalier Universitaire Sainte-Justine
Jessica Gorgui
University of Montreal
Justine Pleau
Université de Montréal
Sacha Williams
McGill University
Sasha Bernatsky
Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Émy Roberge
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Vanina Tchuente
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

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