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Douleur pendant la grossesse

Dernière mise à jour: 6 août 2025

Bienvenue sur notre fiche informative sur la douleur pendant la grossesse. Les informations ici sont basées sur les recherches actuelles et pourraient être mises à jour si de nouvelles découvertes scientifiques émergent. Ce contenu ne remplace pas les conseils personnalisés de votre équipe soignante.

1. Qu'est-ce que la douleur ?

La douleur peut être difficile à expliquer. Elle est souvent un signe d’un autre problème de santé (déjà présent ou nouveau). Par exemple, la douleur peut être liée à la grossesse, à l’endométriose, aux fibromes utérins, à des infections, à l’arthrite, à l’anxiété, et plus encore.

La douleur est généralement classée en deux catégories :

  • Douleur nociceptive : Elle se produit quand les récepteurs de la douleur situés dans la peau, les os, les articulations, les muscles ou les organes sont activés. Elle est souvent décrite comme constante, profonde, sensible à la pression, pire avec les mouvements et facile à localiser.
  • Douleur neuropathique : Elle arrive quand un nerf est abimé, souvent à cause d’une infection (comme l’herpès) ou d’une maladie (comme le diabète). Elle peut ressembler à des brûlures, des picotements, des décharges électriques ou des coups de couteau.

Ces deux types de douleur peuvent être aiguë (de courte durée) ou chronique (dure plus de 3 mois). Le traitement dépend du type de douleur, de l’endroit où elle se trouve, et des autres conditions médicales présentes. Pour plus d’informations sur la douleur liée à une condition spécifique, vous pouvez consulter nos fiches informatives sur ces conditions. Pour de l’information sur les maux de tête et les migraines, consultez notre fiche informative ici.

Pendant la grossesse, beaucoup de personnes enceintes ressentent de nouvelles douleurs à cause des changements du corps. En plus des contractions et de la douleur liée à l’accouchement, les douleurs lombaires (bas du dos) et pelviennes (bassins) sont fréquentes. Environ une personne enceinte sur deux les ressent. Elles peuvent commencer dès la 10e semaine de grossesse.

Les douleurs lombaires et pelviennes sont souvent causées par l’augmentation de l’hormone relaxine. Cette hormone rend les ligaments plus souples pour préparer le corps à l’accouchement. D’autres facteurs peuvent aussi causer des douleurs au fur et à mesure que la grossesse avance comme la prise de poids, le changement de posture à cause du bébé (lordose), la constipation et la rétention d’eau. La rétention d’eau, surtout au 3e trimestre, peut aussi comprimer les tissus mous, par exemple dans les poignets. Cela peut causer un syndrome du canal carpien, une douleur dans les mains et les doigts.

Certaines caractéristiques peuvent augmenter les chances d’avoir des douleurs lombaires et pelviennes durant la grossesse. Ce sont des facteurs liés au corps, au mode de vie ou à l’environnement (tableau 1). En les connaissant, il est plus facile de prévenir, gérer ou réduire la douleur.

Tableau 1. Facteurs de risque de douleur pendant la grossesse

Facteur de risque Description

Âge de la personne enceinte

Être très jeune ou plus âgée peut augmenter le risque.

Antécédents de douleurs lombaires

Avoir déjà eu mal au dos avant la grossesse ou pendant les règles.

Travail physique exigeant

Faire un travail très physique.

Indice de masse corporelle (IMC) élevé

Le surpoids ou l’obésité peuvent augmenter les douleurs.

Stress et fatigue

Être très fatiguée ou stressée peut mener à plus de douleur.

Tabagisme

Fumer augmente le risque de douleur.

Origine ethnique

Les personnes caucasiennes et de descendances africaines ont plus de risques que les personnes hispaniques.

IMPORTANT

Si vous êtes à la fin de votre grossesse et que vous ressentez une douleur dans le dos qui va jusqu’au ventre ou qui revient régulièrement, il se peut que ce soient des contractions. Il est important de contacter votre professionnelle ou professionnel de santé pour discuter de vos symptômes et des prochaines étapes à suivre.

2. Pourquoi est-il important de prendre en charge la douleur pendant la grossesse ?

Il est normal de ressentir un peu de douleur pendant la grossesse, surtout dans les muscles, les articulations et le dos. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut « vivre avec ». Une douleur non traitée peut rendre les mouvements difficiles, ce qui peut mener à de la constipation, des caillots de sang, des infections, et peut empêcher de faire vos activités quotidiennes ou de bien vous reposer. La douleur peut aussi nuire à votre santé mentale, en augmentant le risque de stress, de dépression post-partum, ou de douleur chronique après l’accouchement.

Prendre en charge la douleur (avec ou sans médicament) peut vous aider à vous sentir mieux, à rester active, et à améliorer votre qualité de vie pendant la grossesse.

Prenez le temps de parler de toute douleur ou inconfort avec votre équipe soignante pour prévenir ces complications et vivre une grossesse plus confortable.

Comprendre les risques pendant la grossesse 

Chaque grossesse a des risques d’avoir des complications comme les fausses couches (perte du bébé), les malformations congénitalestooltip, les naissances prématurées (avant 37 semaines) et d’autres complications. Ces risques peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour de nombreuses raisons, sans lien avec la douleur ou son traitement. C’est ce qu’on appelle le risque de base.

La recherche aide les scientifiques à savoir si ces risques sont plus grands quand il y a des douleurs pendant la grossesse. Jusqu’à maintenant, les études montrent que :

  • Les douleurs aux muscles ou aux articulations (comme au dos ou au bassin) n’augmentent pas le risque de fausse couche, de malformation ou de petit poids à la naissance.
  • Certaines études montrent un petit risque d’accouchement prématuré, mais les résultats ne sont pas certains.
  • Il n’y a pas de lien clair entre la douleur pendant la grossesse et des problèmes de santé ou de développement du cerveau à long terme chez les enfants. La douleur seule, sans stress ou inflammation, n’a pas été liée à des troubles comme l’autisme ou le TDAH.

Cela dit, il est important de faire attention à comment et pourquoi la douleur est traitée. Certains médicaments ou certains problèmes de santé graves peuvent eux-mêmes présenter des risques pendant la grossesse.

Le Tableau 2 résume de ce que les études ont trouvés. Il s’agit de risques possibles, pas de résultats certains. Ces risques peuvent être influencés par plusieurs facteurs comme l’âge, la génétique, l’origine ethnique, les habitudes de vie (ex. tabac, alcool) ou d’autres conditions médicales.

Tableau 2. Risques possibles liés à la douleur non prise en charge pendant la grossesse

Pour qui ? Les risques Que dit la recherche ?
La personne enceinte

Fausse couche

Aucun risque plus élevé trouvé.

Vie quotidienne

La douleur peut rendre plus difficile de faire ses activités et de profiter de la vie.

Trouble du sommeil et dépression

La douleur chronique peut empêcher de dormir et affecter l’humeur.

Complications causées par le manque de mouvement

Peut causer de la constipation, des caillots, des infections ou une respiration moins bonne.

Dépression post-partum

La douleur non traitée peut augmenter ce risque.

Douleur à long terme

La douleur pendant la grossesse pourrait augmenter le risque de douleurs chroniques plus tard.

Pour le bébé à naitre

Malformations congénitales 

Aucun risque plus élevé trouvé.

Naissance prématurée 

Une douleur aiguë peut augmenter un petit peu le risque d’avoir un accouchement avant 37 semaines.

L’enfant plus tard

Problèmes de santé à long terme

On ne sait pas. On a besoin de plus d’études pur savoir s’il y a un risque.

3. Que puis-je faire pour prendre en charge ma douleur en dehors des médicaments ?

Avant de prendre un médicament, il existe plusieurs façons simples et efficaces pour soulager la douleur pendant la grossesse:

  • Tenir un journal de douleur : Écrivez quand la douleur apparaît (fréquence), où elle se situe (endroit), à quel point elle est forte (intensité), ce qui l’améliore ou l’aggrave, et comment elle affecte votre vie quotidienne. Ces détails pourront aider votre professionnelle ou professionnel de la santé à mieux la comprendre.
  • Rester active et améliorer sa posture : Des exercices doux comme la marche, le yoga ou la natation peuvent aider à soulager le mal de dos et à se sentir mieux. La natation est particulièrement utile, car elle diminue la pression sur les articulations et le dos.
  • Ajuster sa posture : Améliorer sa posture comme s’asseoir bien droite, éviter de s’affaisser, porter des chaussures de soutien, utiliser un coussin lombaire ou une ceinture de soutien abdominale peut aider à réduire la douleur.
  • Reposez-vous : Faire des pauses régulières, se reposer, et surélevez les pieds peut aider à soulager les spasmes musculaires et les douleurs soudaines.
  • Techniques complémentaires : Des méthodes comme la TENS (stimulation nerveuse électrique transcutanée), qui envoie de petites impulsions électriques pour bloquer la douleur, ou l’hydrothérapie avec des exercices doux, peuvent aider certaines personnes à se sentir mieux.
  • Soins prénataux et thérapies : Le massage, la physiothérapie, l’ostéopathie, les soins chiropratiques et l’acupuncture peuvent aider à réduire la douleur pendant la grossesse. Il faut que ce soit fait par des professionnelles et professionnels qui ont l’habitude de travailler avec des personnes enceintes.

Ces stratégies peuvent vous aider à mieux vivre votre grossesse. Parlez toujours à votre professionnelle ou professionnel de la santé avant d’essayer quelque chose de nouveau, pour vous assurer que c’est adapté pour vous et votre bébé.

4. Médicaments prescrits pour aider à gérer la douleur

Parfois, quand les exercices et autres stratégies sans médicaments ne suffisent pas à soulager la douleur du corps (douleur nociceptive), des médicaments ou crèmes analgésiques peuvent être nécessaires. Le choix dépend de l’intensité de la douleur, sa durée, et ce qui est le mieux pour vous et votre bébé.

Que dit la recherche ?

Les recommandations pour traiter la douleur pendant la grossesse changent selon l’option médicamenteuse spécifique. Voici ce que montrent les recherches :

Pour les douleurs légères à modérées, votre professionnelle ou professionnel de la santé pourrait vous recommander des options en vente libre, disponible sans prescription, comme :

  • Acétaminophène (Tylenol®) est souvent le premier choix. Quand il est pris selon les directives, il est considéré comme sécuritaire pendant tous les trimestres de la grossesse et pendant l’allaitement. (Voir notre fiche à ce sujet ici).
  • Analgésiques topiques (crèmes antidouleur) comme le salicylate de triéthanolamine (ex. : MyoflexMD) peuvent aider en cas de douleurs musculaires. Très peu de produit entre dans le corps. Il est quand même recommandé d’utiliser une petite quantité de la formule régulière à 10 %, sur de petites zones (comme le cou ou les épaules), pour une courte durée, sans chaleur ni massage profond.
  • D’autres crème comme le gel de diclofénac (Voltaren®) peuvent avoir des risques à certains moments de la grossesse. Consultez toujours votre professionnelle ou professionnel de la santé avant d’utiliser une crème ou un gel.

D’autres médicaments existent mais doivent être utilisés avec plus de prudence :

  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène (Advil®, Motrin®) sont connus pour traiter la douleur, mais ils sont généralement évités au 1er trimestre et après 20 semaines, sauf si votre médecin vous les recommande. Certains AINS, comme le célécoxib (Celebrex®), sont peu étudiés chez les personnes enceintes. D’autres, comme le diclofénac-misoprostol (Arthrotec®), sont éviter pendant la grossesse en raison de risques élevés.
  • Les relaxants musculaires comme le méthocarbamol (Robaxin®) ne sont pas les premiers choix, surtout au 2e et 3e trimestres, puisqu’il y a peu d’études sur les risques possibles. Parlez toujours à votre équipe soignante avant d’en prendre.

Pour les douleurs sévères ou à long terme, votre médecin peut prescrirer des traitements plus forts, comme des injections de corticostéroïdes (ex. : méthylprednisolone, triamcinolone) pour réduire l’inflammation (surtout pour les douleurs aux nerfs ou articulations, comme la sciatique ou le mal de dos sévère). Parfois, des opioïdes (ex. : codéine, morphine, oxycodone) peuvent être prescrits si rien d’autre ne fonctionne. Ces médicaments sont très puissants et peuvent causer une dépendance. Il faut une surveillance médicale spéciale, surtout à la naissance.

Consultez le tableau 3 pour une liste de médicaments antidouleur disponibles au Canada.
Pour en savoir plus sur un médicament précis, consultez sa fiche informative. Tous ne sont pas recommandés pendant la grossesse. Il est essentiel de parler avec votre équipe soignante avant de commencer, changer, ou arrêter un médicament.

Tableau 3. Certains médicaments pour la douleur nociceptive disponibles au Canada

Types de médicaments Noms du médicaments Noms commerciaux

Soulagement de la douleur

(première ligne)

Acétaminophène, paracétamol

ex. Tylenol®

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

(à éviter au 1er trimestre et après 20 semaines)

Ibuprofène

ex. Advil®, Motrin®

Acide acétylsalicylique

ex. Aspirine®

Naproxène

ex. Aleve®, Naprosyn®, Anaprox-DS®

Diclofénac

ex. Voltaren®

AINS sélectifs COX-2 (à utiliser avec prudence)

Célécoxib

ex. Celebrex® 

Méloxicam

ex. Apo-meloxicam®

Relaxants musculaires

(peu d’études)

Cyclobenzaprine

ex. Flexeril®

Méthocarbamol

ex. Robaxin®, Robaxacet®

Analgésiques topiques

(usage court)

Diclofénac en gel

ex. Voltaren emulgel, Pennsaid 

Méthyl salicylate, Camphre, Menthol

ex. BenGay®, Rub-A535

Triéthanolamine salicylate

ex. MyoflexMD

Ces médicaments ne sont pas tous recommandés pendant la grossesse. Parlez toujours à votre professionnelle ou professionnel de la santé avant de changer votre traitement.

Et la douleur liée aux nerfs ?

La douleur nerveuse (ou neuropathique) peut ressembler à des brûlures, des picotements ou des décharges électriques. Pour soulager, les médecins peuvent prescrire :

Ces médicaments sont utilisés avec prudence pendant la grossesse, et seulement si nécessaire. Discutez toujours avec votre professionnelle ou professionnel de la santé avant de commencer ou de continuer ces traitements.

Comment savoir quel médicament prendre ?

Tous les médicaments ont des bienfaits et des risques. Le meilleur moyen de savoir quoi prendre, est de parler à votre équipe soignante (médecin, sage-femme, pharmacien ou infirmière). Elle peut vous aider à prendre une décision éclairée et à trouver le traitement le plus sécuritaire et le plus efficace pour vous et votre bébé.

Seulement si c’est nécessaire, certains médicaments, comme l’acétaminophène (Tylenol®), la cyclobenzaprine, la codéine, la morphine et le salicylate de triéthanolamine (comme MyoflexMD), sont généralement préférés pendant la grossesse. Ces options ont été mieux étudiées, donc on connaît mieux leurs effets pendant la grossesse. Si ces médicaments ne sont pas assez efficaces pour vous, votre médecin pourrait vous proposer d’autres options. D’autres médicaments peuvent aussi être proposés pendant l’allaitement.

Si votre médicament ne fonctionne pas, si la douleur continue, ou si les effets secondaires vous empêchent de faire vos activités, parlez-en à votre médecin, pharmacien, infirmière ou sage-femme.

Il est important d’éviter l’automédication. Utiliser des substances comme le cannabis pour soulager la douleur pendant la grossesse ou l’allaitement peut augmenter les risques pour vous et votre bébé.

Si vous avez des questions ou des inquiétudes, parlez-en avec votre médecin, pharmacien·ne, infirmier·ère ou sage-femme. Ces professionnelles et professionnels sont là pour vous aider à comprendre les bénéfices et les risques, et pour vous soutenir pour prendre une décision éclairée pour vous et votre bébé.

5. Est-ce que je pourrai allaiter ?

Parfois, l’allaitement peut causer des douleurs aux mamelons, aux seins ou au ventre, surtout dans les premiers jours après l’accouchement. Par exemple, allaiter peut faire contracter l’utérus, ce qui donne des douleurs au ventre après l’accouchement. Ces douleurs sont souvent temporaires.

Mais si vous choisissez d’allaiter et que la douleur reste ou devient trop forte, il est important d’en parler. Avoir mal peut affecter votre bien-être et rendre l’allaitement plus difficile. L’allaitement doit être le plus confortable possible. Vous n’avez pas à vivre avec une douleur chronique ou de longue durée.

Si besoin, certains médicaments comme l’acétaminophène (Tylenol®) peuvent être utilisés pendant l’allaitement pour soulager la douleur. Votre professionnelle ou professionnel de santé peut vous aider à trouver la meilleure option pour vous et votre bébé.

Pour faire le meilleur choix pour vous et votre bébé, parlez avec votre médecin, pharmacien·ne, sage-femme ou consultant·e en allaitement. Ces personnes peuvent vous aider à peser les bénéfices et les risques possibles pour prendre une décision éclairée. Si vous avez des questions sur l’allaitement, n’hésitez pas à en parler à votre équipe soignante.

Points-clés

  • Des douleurs nouvelles comme les douleurs dans le bas du dos ou dans le bassin peuvent apparaître pendant la grossesse à cause des hormones, de la prise de poids et du changement de posture.
  • Il est important de prendre en charge la douleur pendant la grossesse pour éviter des complications comme la dépression post-partum et des problèmes de santé à long terme.
  • Il existe des façons de soulager la douleur sans médicaments, comme faire de l’exercice, changer sa posture, ou utiliser des techniques comme le yoga ou la massothérapie.
  • Certains médicaments comme l’acétaminophène (ex. Tylenol®) peuvent être pris pendant la grossesse pour soulager la douleur, mais d’autres sont éviter si possible.
  • La douleur liée à l’allaitement devrait être prise au sérieux et traitée avec l’aide d’une professionnelle ou d’un professionnel de la santé.
  • Il est important de toujours consulter une professionnelle ou un professionnel de santé avant de prendre un médicament pendant la grossesse (même s’il est disponible sans prescription).

La recherche est utile, mais elle n'est pas parfaite

Prendre des décisions éclairées, c’est aussi comprendre ce que la recherche peut nous apprendre… et ce qu’elle ne peut pas. Voici ce que nos experts ont remarqué sur les limites des études sur la douleur pendant la grossesse :

  • Peu de participantes : Beaucoup de personnes enceintes ne participent pas aux études par crainte pour leur sécurité. Les études ont donc moins de participantes, ce qui rend les résultats moins complets.
  • La douleur est différente pour chacun : Chacun ressent la douleur à sa façon. Cela rend difficile la comparaison des résultats entre les personnes ou entre les études.
  • Plusieurs causes possibles : La douleur pendant la grossesse peut avoir plusieurs causes (comme un nerf coincé, un changement de posture, ou une autre maladie). On ne sait donc pas toujours si le problème vient de la douleur ou de ce qui la cause.
  • La grossesse est compliquée : Beaucoup de choses se passent en même temps pendant la grossesse (nausées, douleurs, stress…). C’est difficile d’étudier seulement la douleur.
  • Parfois, la douleur n’est pas dite : Certaines personnes ne parlent pas de leur douleur. Elles pensent que c’est normal ou qu’elles vont être jugées. Cela peut faire en sorte que certaines informations manquent dans les études.

Les scientifiques apprennent des choses chaque année, mais il y a encore beaucoup qu’on ne sait pas. C’est pour ça que votre expérience compte, que les soins personnalisés sont importants, et que poser des questions et rester informé·e vous aide à faire les meilleurs choix pour vous et votre bébé.

Pour plus d’information, vous pouvez aussi consulter :

Références

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  12. Steroid Injection. Accessed on 17 April 2025 : https://arthritis.ca/treatment/medication/medication-reference-guide/medications/steroid-injection
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Crédits
Émy Roberge
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Catherine Lord
Immerscience Inc.
Brigitte Martin
Centre Hospitalier Universitaire Sainte-Justine
Justine Pleau
Université de Montréal
Vanina Tchuente
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Modupe Tunde-Byass
Université de Toronto

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