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Zolpidem (Sublinox®)

Dernière mise à jour: 9 septembre 2025

Bienvenue sur notre fiche informative qui parle de la prise de zolpidem pendant la grossesse et l’allaitement. Ces informations sont basées sur les publications scientifiques disponibles. Elles ne remplacent pas les conseils personnalisés de votre équipe soignante.

L’équipe du HUB GROSSESSE en SANTÉ collabore avec MotherToBaby pour vous partager de l’information sur ce sujet. La version originale est disponible ici (juin 2024).

Serene, notre chatbot, peut aussi répondre à vos questions sur les médicaments durant la grossesse.

Prenez note que cette fiche informative est basée sur des données américaines et a été adaptée pour le Canada, avec une révision par nos expertes et experts canadiens. Des différences mineures existent entre les deux pays. Vérifier toujours auprès de votre professionnelle ou professionnel de santé pour des informations adaptées à votre situation.

1. Qu'est-ce que le zolpidem ?

Le zolpidem est un médicament sédatif-hypnotique (aide à calmer et à dormir) utilisé pour traiter l’insomnie (difficulté à s’endormir ou à rester endormi). Il fait partie d’un groupe de médicaments appelés agonistes des récepteurs benzodiazépiniques hypnotiques, ou HBRA (parfois appelés z-hypnotiques ou z-drogues). Les HBRA ne sont pas des benzodiazépines, mais ils agissent de manière similaire. Aux États-Unis, il est vendu sous des noms comme Ambien®, Edluar® et Intermezzo®. Au Canada, il est vendu sous le nom Sublinox®. 

Parfois, quand une personne apprend qu’elle est enceinte, elle pense à changer son traitement ou d’arrêter complètement son médicament. Il est très important d’en parler à votre professionnel ou professionnelle de la santé avant de faire des changements. Certaines personnes qui arrêtent de prendre du zolpidem d’un coup peuvent avoir des symptômes de sevrage comme de la fatigue, des nausées, des vomissements, des rougeurs, des étourdissements, pleurer et se sentir nerveuse. Votre professionnel ou professionnelle de la santé peut vous aider à peser les bénéfices du traitement de l’insomnie et les risques liés à une insomnie non traitée pendant la grossesse.

2. Que dit la recherche sur les risques pendant la grossesse ?

Je prends du zolpidem. Est-ce que cela peut diminuer mes chances d’avoir une grossesse ? 

Aucune étude n’a été faite pour savoir si le zolpidem peut diminuer les chances d’avoir une grossesse.  

Est-ce que le zolpidem peut augmenter le risque de fausse couche ? 

Les fausses couches sont fréquentes et peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour plusieurs raisons. On ne sait pas si le zolpidem peut augmenter ce risque. 

Est-ce que le zolpidem peut augmenter le risque de malformations congénitales ? 

Les malformations congénitales (présentes à la naissance) peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour différentes raisons. Environ 3 bébés sur 100 (3 %) naissent chaque année avec une malformation. Les scientifiques analysent les études pour voir si des médicaments, comme le zolpidem, peuvent augmenter ce risque. 

Plusieurs études ont montré que la prise de zolpidem pendant la grossesse n’augmentait pas le risque de malformations. 

Est-ce que le zolpidem pendant la grossesse peut augmenter le risque d’autres complications liées à la grossesse ? 

Plusieurs études ont montré que le zolpidem pendant la grossesse avait un risque un peu plus élevé d’avoir d’autres problèmes comme un accouchement prématuré (avant 37 semaines) ou un faible poids à la naissance (moins de 5 livres et 8 onces [2 500 grammes]). Mais, ces études n’ont pas pris en compte certains facteurs comme la prise d’autres médicaments, l’utilisation de tabac, alcool ou drogue, ou la condition médicale traitée par le zolpidem. Il est donc difficile de savoir si les problèmes sont causés par le médicament, la condition médicale, ou d’autres raisons. 

Est-ce que le zolpidem peut avoir un effet sur le comportement ou l’apprentissage future de l’enfant ? 

On ne sait pas si le zolpidem augmente le risque de problèmes de comportement ou d’apprentissage plus tard.  

3. L’allaitement pendant la prise de zolpidem

Le zolpidem passe en petites quantités dans le lait maternel. Une petite étude et un rapport de cas ont observé que 6 personnes qui ont pris du zolpidem dans les jours juste après l’accouchement avaient de petites quantités de médicament dans leur lait trois heures après la prise. Aucun problème n’a été observé chez les bébés. Si vous remarquez que votre bébé a des symptômes (dort trop, difficulté à prendre du poids, a les muscles mous, ou respire lentement), contactez un professionnel ou une professionnelle de la santé. Parlez avec votre professionnel ou professionnelle de santé de toutes vos questions en lien avec l’allaitement. 

4. Les pères et les donneurs de sperme

Si une personne de sexe masculin prend du zolpidem, cela peut-il avoir un effet sur sa fertilité ou augmenter les risques de malformation ? 

Aucune étude n’a été faite pour savoir si le zolpidem peut avoir un impact sur la fertilité des personnes de sexe masculin (capacité à concevoir un enfant) ou augmenter le risque de malformations. En général, il est peu probable que les expositions des pères ou des donneurs de sperme augmentent les risques pour une grossesse.  Pour plus d’informations, consultez la fiche informative de MotherToBaby sur les expositions paternelles (en anglais) ici.  

Points-clés

  • Le zolpidem (Sublinox®) est un médicament qui est prescrit pour traiter l’insomnie et aider à dormir. Il ne fait pas partie des benzodiazépines, mais agit de manière similaire. 
  • On ne sait pas si le zolpidem peut diminuer les chances de tomber enceinte ou augmenter les risques de fausse couche. Ces sujets ont été peu étudiés. 
  • La plupart des études ne montrent pas d’augmentation du risque de malformations.
  • Certaines études ont montré un petit risque d’accouchement prématuré ou de faible poids, mais d’autres n’ont rien trouvé.  
  • Le zolpidem passe dans le lait en petites quantités. Une petite étude n’a pas trouvé de problème, mais il est quand même important de surveiller le bébé. 
  • Parlez toujours à un professionnel ou une professionnelle de la santé avant d’arrêter ou de modifier votre traitement pendant la grossesse ou l’allaitement. 

Références

Cliquez ici pour consulter les références. 

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Clause de non-responsabilité

Le HUB GROSSESSE en SANTÉ met à disposition une source d’informations validées par des professionnels de la santé, néanmoins, ces informations sont fournies à titre informatif et ne doivent pas se substituer à l’avis professionnel.  En effet, les normes et pratiques en médecine évoluent à mesure que de nouvelles données deviennent disponibles, et il est donc impératif de consulter votre médecin ou un professionnel de la santé qualifié pour toute question ou préoccupation concernant votre santé, sans délai ni omission.  Il incombe à votre médecin traitant ou à tout autre professionnel de la santé, en se fondant sur son expérience indépendante et sa connaissance du patient, de déterminer la meilleure manière de vous évaluer et de vous traiter.

Le HUB GROSSESSE en SANTÉ ne recommande ni n’approuve spécifiquement aucun test, praticien, traitement, produit ou opinion mentionnés sur notre plateforme.  Le Hub GROSSESSE en SANTÉ ne remplace pas non plus l’évaluation individuelle du patient basée sur l’examen du prestataire de soins de santé de chaque patient et la prise en compte des données de laboratoire et d’autres facteurs propres au patient.

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Bien que la consultation des symptômes ou autres informations médicales sur notre plateforme puisse orienter vos échanges avec votre professionnel de la santé, ces informations ne doivent en aucun cas être utilisées pour poser un diagnostic médical ou déterminer un traitement.

Avant d’apporter des modifications à votre régime de compléments alimentaires ou de médicaments, veuillez discuter avec votre équipe médicale ou contacter le 811 (Canada) pour garantir la pertinence de ces changements pour votre situation individuelle.

Crédits
Evelyne Rey
CHU Sainte-Justine
Sasha Bernatsky
Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Émy Roberge
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

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