Est-ce que l’ibuprofène augmente le risque de fausse couche ?
Les fausses couches sont fréquentes et peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour de nombreuses raisons. Certaines études ont trouvé que l’ibuprofène pourrait augmenter un petit peu le risque de fausse couche, surtout s’il est pris au moment de la conception ou sur une longue période. Mais comme les fausses couches arrivent pour plusieurs raisons, il est difficile de savoir si c’est le médicament, le problème de santé ou d’autres facteurs de risque qui pourraient en être la cause.
Est-ce que l’ibuprofène augmente le risque de malformations congénitales ?
Une malformation à la naissance peut survenir dans n’importe quelle grossesse pour différentes raisons. Parmi tous les bébés nés chaque année, environ 3 bébés sur 100 aura une malformation. Les études scientifiques permettent de mieux comprendre si un médicament comme l’ibuprofène pourrait augmenter le risque de malformation.
Certaines études n’ont pas trouvé de lien entre l’ibuprofène et un risque plus élevé de malformations. Quelques études ont montré que prendre de l’ibuprofène pendant le premier trimestre pourrait légèrement augmenter le risque (moins de 1%) de gastroschisis (une condition où les intestins sortent par un trou dans le ventre du bébé). Une seule étude qui montre un lien possible n’est pas suffisante pour conclure sur le risque de malformation.
Quelques études ont aussi trouvé un risque un peu plus élevé de malformations cardiaques chez le bébé si des AINS (comme l’ibuprofène) sont pris tôt pendant la grossesse. Cependant, ces études ne précisent pas toujours pourquoi les AINS ont été pris. De plus, dans les études qui se basent sur les renouvellements de prescription, on ne peut pas savoir si la personne a réellement pris le médicament. Il est donc plus difficile de savoir si c’est le médicament ou d’autres facteurs de risque qui mènent au résultat de l’étude.
Est-ce que l’ibuprofène pendant la grossesse augmente le risque d’autres problèmes liés à la grossesse ?
L’ibuprofène n’est pas recommandé après la 20ᵉ semaine de grossesse. Certaines études montrent que prendre des AINS (comme l’ibuprofène) dans la deuxième moitié de la grossesse pourrait affecter les reins du bébé et réduire la quantité de liquide amniotique (le liquide qui entoure le bébé dans le ventre). Une étude a également trouvé plus de risque de ce problème quand les AINS étaient pris pendant la première moitié de la grossesse. S’il n’y a pas assez de liquide amniotique (ce qu’on appelle l’oligohydramnios), cela peut causer d’autres complications comme un mauvais développement des poumons ou des articulations raides (les articulations peuvent devenir rigides ou ne plus bouger). L’oligohydramnios peut aussi augmenter le risque d’avoir un accouchement prématuré par déclenchement du travail ou césarienne. Dans certains cas graves, l’oligohydramnios peut causer la mort du bébé.
Prendre de l’ibuprofène plus tard pendant la grossesse pourrait aussi fermer trop tôt le canal artériel (un passage entre deux vaisseaux sanguins importants du cœur du bébé). Si ce passage se ferme trop tôt, cela peut causer une haute pression dans les poumons du bébé (ce qu’on appelle l’hypertension pulmonaire).
Certaines études laissent aussi penser que les AINS pendant la grossesse pourraient augmenter le risque d’autres problèmes en grossesse comme l’accouchement prématuré (naissance avant 37 semaines de grossesse) ou les bébés de petits poids à la naissance (moins de 5 livres et 8 onces [2 500 grammes]). D’autres études n’ont pas trouvé ces effets.
L’ibuprofène ne devrait être utilisé que sous la supervision d’une professionnelle ou d’un professionnel de la santé, surtout pendant le 2ᵉ et le 3ᵉ trimestre. Si vous devez prendre de l’ibuprofène après la 20ᵉ semaine de grossesse, votre professionnelle ou professionnel de la santé pourra surveiller votre grossesse de près.
Est-ce que prendre de l’ibuprofène pendant la grossesse peut avoir un effet le comportement ou l’apprentissage futur de l’enfant ?
On ne sait pas si l’ibuprofène peut augmenter le risque de trouble du comportement ou de l’apprentissage chez l’enfant plus tard.
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