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Dépression

Dernière mise à jour: 11 août 2025

Bienvenue sur notre fiche sur la dépression pendant la grossesse et l'allaitement. Les informations sont basées sur les recherches actuelles et pourraient évoluer avec de nouvelles découvertes scientifiques. Ce contenu ne remplace pas les conseils personnalisés de votre équipe soignante.

1. Qu'est-ce que la dépression ?

La dépression est un trouble de santé mentale. Elle affecte l’humeur, les pensées et le quotidien. Une personne qui vit une dépression peut se sentir très triste, sans espoir et perdre tout intérêt pour les activités qu’elle aimait avant. Ces sentiments durent souvent plusieurs semaines ou plusieurs mois. La dépression peut être légère, modérée ou sévère. Elle peut revenir par périodes (on dit qu’elle est « épisodique »), ou être présente pendant longtemps. Chez certaines personnes, elle revient surtout à certaines saisons de l’année (on parle alors de trouble affectif saisonnier).  

La dépression peut toucher tout le monde. Mais, pendant la grossesse, les changements hormonaux, l’inconfort physique ou le stress peuvent accentuer des symptômes dépressifs déjà présents, ou en faire apparaître de nouveaux. Il est parfois difficile de faire la différence entre les changements normaux à la grossesse et les signes d’une dépression. Le tableau ci-dessous montre des signes à surveiller. 

Tableau 1. Signes de dépression à surveiller pendant la grossesse.

Dans le corps Dans l'esprit Dans les actions

Fatigue extrême ou manque d’énergie

Tristesse profonde, sentiment de vide ou de désespoir

Perte d’intérêt ou de plaisir dans les activités habituelles

Troubles du sommeil (difficulté à s’endormir, réveils fréquents ou trop de sommeil) 

Difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions 

Isolement, envie de ne voir personne 

Changements d’appétit ou de poids (gain ou perte) 

Sentiment de culpabilité ou de ne pas avoir de valeur 

Difficulté à accomplir les tâches du quotidien 

Douleurs physiques sans explication médicale 

Irritabilité ou anxiété 

Négligence de soi ou des responsabilités 

Pensées de mort ou de suicide 

Automutilation ou comportements dangereux 

Note: Dans les deux premières semaines après la naissance, plusieurs parents vivent ce qu’on appelle le « baby blues ». C’est un mélange de tristesse, d’irritabilité et de pleurs faciles, souvent causé par les hormones et le manque de sommeil. Ces émotions sont courantes et disparaissent généralement sans traitement. Mais si les symptômes durent plus de 2 semaines, ou rendent difficile le fait de prendre soin de vous ou de votre bébé, cela peut être une dépression post-partum. Dans ce cas, il est important d’aller chercher de l’aide.  

Tout le monde peut vivre une dépression. Mais certains facteurs augmentent le risque pendant la grossesse : 

  • Avoir déjà vécu de la dépression, de l’anxiété ou beaucoup de stress 
  • Être plus jeune et vivre des difficultés financières ou personnelles 
  • Avoir un faible revenu ou peu de soutien scolaire 
  • Ne pas avoir beaucoup de soutien de la part d’un·e partenaire ou de la famille 

Connaître vos facteurs de risque peut vous aider à reconnaître les signes plus tôt et à chercher de l’aide si vous en avez besoin.  

Quand demander de l’aide? 

Pendant la grossesse, c’est normal d’avoir des hauts et des bas. Mais quand les émotions difficiles durent longtemps ou nuisent à votre quotidien, il est temps de demander du soutien. 

Parlez à votre professionnelle ou professionnel de la santé si : 

  • Vous vous sentez triste, anxieuse, irritable ou dépassée depuis plus de 2 semaines 
  • Vos émotions nuisent à votre sommeil, votre appétit, votre travail ou vos soins envers votre famille 
  • Vos proches s’inquiètent pour vous 
  • Vous avez des pensées d’automutilation ou de suicide 

Ce n’est pas votre faute. De l’aide existe et peut faire une vraie différence. Vous pouvez parler avec votre médecin, sage-femme, infirmier, pharmacien ou consultant en santé mentale.  

2. Pourquoi est-il important de prendre en charge la dépression pendant la grossesse ?

La dépression est l’un des problèmes de santé les plus fréquents pendant la grossesse. Environ 1 personne enceinte sur 10 au Canada vit avec cette condition. C’est aussi fréquent que le diabète de grossesse ou l’hypertension artérielle. Les personnes issues de communautés marginalisées pourraient être autant, voire davantage touchées, mais les recherches sur le sujet sont encore limitées. 

Quand la dépression n’est pas traitée pendant la grossesse, cela peut : 

  • Augmenter le risque d’accouchement prématuré ou de faible poids à la naissance 
  • Rendre plus difficile le lien avec votre bébé 
  • Augmenter le risque de dépression après l’accouchement 
  • Nuire à votre propre bien-être et à votre sécurité 

Obtenir du soutien tôt, avec ou sans médicament, peut aider à se sentir mieux et à prendre soin de soi et de son bébé.

Comprendre les risques pendant la grossesse 

Chaque grossesse a des risques d’avoir des complications comme les fausses couches (perte du bébé), les malformations congénitalestooltip, les naissances prématurées (avant 37 semaines) et d’autres complications. Ces risques peuvent arriver dans n’importe quelle grossesse pour différentes raisons, même chez les personnes en bonne santé. C’est ce qu’on appelle le risque de base.

Les recherches permettent d’estimer comment la dépression non traitée pourrait augmenter ces risques, mais il est important de se rappeler que : 

  • Certains risques sont bien documentés, mais d’autres nécessitent encore plus d’études. 
  • Vos risques personnels dépendent de plusieurs facteurs comme l’âge, les antécédents médicaux, la génétique, les habitudes de vie (tabac, alcool) et la présence d’autres conditions de santé. 

Tableau 2. Risques possibles de la dépression non traitée pendant la grossesse

Pour qui ? Les risques Que dit la recherche ?
La personne enceinte

Fertilité (capacité de devenir enceinte) 

La dépression ne cause pas directement l’infertilité, mais un stress important, des troubles du sommeil ou de l’alimentation peuvent avoir un impact. Davantage de recherches sont nécessaires. 

Fausses couches

La dépression seule n’est pas reconnue comme une cause de fausse couche.  

Plus d’études sont nécessaire. 

Qualité de vie et sécurité 

Une grande tristesse, de la culpabilité ou du désespoir peuvent nuire à la qualité de vie. Dans les cas graves, la dépression non traitée peut mener à l’hospitalisation ou à des idées suicidaires. 

Comportements à risque

La dépression peut causer l’oubli de rendez-vous médicaux, une mauvaise alimentation ou sommeil, ou la consommation de substances comme l’alcool ou le cannabis

Lien avec le bébé 

La dépression peut rendre plus difficile l’adaptation à la grossesse et nuire au lien émotionnel avec le bébé. 

Dépression post-partum

La dépression non traitée augmente grandement le risque de souffrir de dépression ou d’anxiété après l’accouchement. 

Pour le bébé à naitre

Malformations congénitales 

La dépression n’augmente pas le risque de malformations.

Naissance prématurée 

Des études montrent que la dépression non traitée augmente le risque d’accoucher avant 37 semaines.

Faible poids de naissance 

Certaines études montrent un risque un peu plus élevé de naissance avec un poids plus petit que 5 livres et 8 onces [2 500 grammes]. 

L’enfant plus tard

Développement du cerveau

Les enfants de parents qui ont souffert de dépression non traitée ont un peu plus de risque de développer des troubles émotionnels ou comportementaux.

La famille

Vie familiale

La dépression peut avoir un impact sur les relations avec le ou la partenaire et les autres enfants, ce qui peut causer du stress dans la famille.

3. Que puis-je faire pour prendre en charge les symptômes dépressifs en dehors des médicaments ?

Si vous avez reçu un diagnostic de dépression, ou si vous reconnaissez plusieurs symptômes du tableau 1, vous pouvez poser de petits gestes pour soutenir votre santé mentale, que ce soit en attendant un traitement ou en parallèle à un médicament. Même les symptômes légers méritent de l’attention. Agir tôt peut vous aider à vous sentir mieux accompagnée. 

Si vous planifiez une grossesse ou que vous êtes déjà enceinte, préparer un « plan de santé mentale » (comme on prépare un plan de naissance) peut aider à faire face aux bons et aux moins bons jours. Ce plan peut inclure : vos premiers signes de dépression (voir tableau 1), des actions simples à essayer, et une liste de personnes ou ressources à contacter. 

Voici quelques gestes simples qui peuvent aider à alléger les symptômes légers et à prendre soin de votre bien-être émotionnel : 

  • Bien manger : Des repas réguliers et équilibrés aident à garder un bon niveau d’énergie. 
  • Bouger doucement : De courtes marches ou du yoga prénatal peuvent améliorer l’humeur. 
  • Dormir suffisamment : Essayez de garder une routine de sommeil stable, évitez les écrans avant de dormir et créez un environnement calme. 
  • Prendre du temps pour vous : Réservez des moments relaxants ou agréables comme des exercices de respiration, de la méditation ou de l’écriture. 
  • Chercher du soutien : Parlez à des personnes de confiance et dites-leur comment elles peuvent vous aider. 

Vous pouvez utiliser le mot NESTS pour vous rappeler les bases du bien-être : Nutrition, Exercice, Sommeil, Temps pour soi, Soutien. L’outil NESTS peut vous aider à noter ce qui vous aide à réduire votre stress et à vous sentir mieux au quotidien. 

Si les symptômes durent ou rendent le quotidien difficile, parlez-en avec votre professionnnelle ou professionnel de la santé. La psychothérapie (ou counseling) peut aider à comprendre ses émotions et à trouver des outils pour faire face, mais ce n’est pas la seule option. 

Pendant la grossesse, il est facile de s’oublier. Rappelez-vous que prendre soin de votre santé mentale, c’est aussi prendre soin de vous et de votre bébé. Même de petits gestes, faits régulièrement, peuvent avoir un grand impact.  

4. Médicaments prescrits pour aider à traiter les symptômes dépressifs

Si vos symptômes de dépression sont modérés ou sévères et persistent, votre professionnelle ou professionnel de la santé pourrait vous proposer un traitement avec des médicaments, souvent combiné à de la thérapie ou d’autres formes de soutien. Certains effets bénéfiques peuvent se faire sentir rapidement, mais il faut généralement attendre de 4 à 6 semaines pour que le plein effet soit atteint. Selon les données actuelles, la plupart des antidépresseurs couramment utilisés ne sont pas associés à un risque plus élevé de malformations à la naissance. 

Que dit la recherche ?

Il existe deux grandes familles de médicaments pour traiter la dépression : 

  • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme la sertraline (Zoloft®) et le citalopram (Celexa®). Ce sont souvent les premiers choix pendant la grossesse, car ils sont bien étudiés et généralement considérés comme sûrs. 

D’autres types de médicaments, comme les tricycliques ou certaines molécules spécifiques, peuvent aussi être envisagés selon vos besoins. 

Voici quelques exemples d’antidépresseurs disponibles au Canada. Tous ne sont pas utilisés en première ligne pendant la grossesse. Pour en savoir plus sur un médicament en particulier, consultez sa fiche ou parlez-en avec votre professionnelle ou professionnel de la santé. 

Tableau 3. Certains médicaments antidépresseurs disponibles au Canada

Types de médicaments Noms du médicaments Noms commerciaux

Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Citalopram, Escitalopram

ex. Celexa®, Cipralex®

Fluoxétine

ex. Prozac®

Fluvoxamine

ex. Luvox®

Paroxétine

ex. Paxil®

Sertraline

ex. Zoloft®

Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN)

Desvenlafaxine 

ex. Pristiq®

Duloxétine

ex. Cymbalta®

Venlafaxine

ex. Effexor® 

Autres

Bupropion

ex. Wellbutrin® 

Trazodone

Mirtazapine

ex. Remeron® 

Comment savoir quel médicament prendre ? 

Il n’existe pas de décision sans risque quand il s’agit de traiter la dépression pendant la grossesse. Il faut comparer les avantages et les risques du traitement avec ceux d’une dépression non traitée. Chaque médicament a ses avantages et ses risques possibles. Votre équipe soignante (médecin, pharmacien, infirmier, sage-femme) est là pour vous aider à prendre une décision éclairée pour vous et votre bébé. 

Si vous planifiez une grossesse ou si vous apprenez que vous êtes enceinte, ne modifiez jamais votre traitement sans en parler d’abord à votre professionnelle ou professionnel de la santé. Arrêter un antidépresseur de façon soudaine peut causer des symptômes de sevrage ou une rechute. L’automédication avec du cannabis ou d’autres substances peut aussi être risquée pendant la grossesse. Discutez toujours avec votre équipe soignante avant de faire des changements à votre traitement. 

5. Est-ce que je pourrai allaiter ?

La dépression ne vous empêche pas d’allaiter. Donner le sein peut libérer de l’ocytocine, une hormone naturelle qui aide à la détente et à créer un lien avec votre bébé. 

Cela dit, vivre avec la dépression peut rendre l’allaitement plus difficile. Certaines personnes ressentent plus de stress, de fatigue ou de pression. Vous n’êtes pas seule : du soutien est disponible, que vous choisissiez d’allaiter ou non. 

Certains antidépresseurs peuvent passer dans le lait maternel, mais plusieurs sont compatibles avec l’allaitement. Votre équipe soignante peut vous aider à prendre une décision éclairée selon vos besoins et ceux de votre bébé. 

Si vous avez des questions ou des inquiétudes sur l’allaitement, parlez-en à votre médecin, pharmacien, sage-femme, infirmier ou à une consultant en lactation de votre région.

Points-clés

  • Il est normal de vivre plusieurs émotions pendant la grossesse. Mais si vous ressentez de la tristesse, de l’anxiété, de la culpabilité ou de l’irritabilité pendant plus de 2 semaines, cela peut être un signe de dépression. 
  • Une dépression non traitée peut nuire à votre bien-être, à votre lien avec votre bébé, et augmenter les risques de dépression après la naissance, de naissance prématurée ou de faible poids à la naissance. 
  • Demander du soutien tôt peut réduire ces risques et protéger la santé de vous, votre bébé et votre famille. 
  • De petites actions quotidiennes comme les éléments du NESTS (nutrition, exercice, sommeil, temps pour soi, soutien) peuvent aider à soulager les symptômes. 
  • Certaines personnes peuvent avoir besoin de médicaments. Des options à faible risque comme la sertraline (e.g. Zoloft®) sont disponibles pendant la grossesse et l’allaitement. 
  • Parlez toujours à votre professionnelle ou professionnel de la santé avant de commencer, arrêter ou modifier un traitement. 

La recherche est utile, mais elle n'est pas parfaite

Prendre des décisions éclairées pour votre santé, c’est aussi comprendre les limites de la recherche scientifique actuelle. Voici ce que nos expert·e·s ont observé au sujet des études sur la dépression pendant la grossesse :

  • Peu d’études à long terme : On en sait encore peu sur les effets de la dépression prénatale sur le développement de l’enfant ou la santé du parent après la grossesse. 
  • Études petites et limitées : Plusieurs recherches sont faites avec de petits groupes ou des personnes ayant des parcours semblables, donc les résultats ne s’appliquent pas à tout le monde. 
  • Expériences et traitements variés : Chaque personne vit la dépression différemment et peut recevoir des traitements différents, ce qui rend les comparaisons difficiles. 
  • Autres facteurs qui influencent les résultats : Le stress, le revenu, le mode de vie ou l’accès aux soins peuvent influencer les données. 
  • Peu de recherches sur les options non médicamenteuses : On a encore besoin de plus d’études sur l’effet de la thérapie, des programmes de soutien ou des changements de style de vie pendant la grossesse. 

Plus de recherches sont nécessaires pour mieux comprendre comment prévenir et traiter la dépression pendant la grossesse, pour toutes les personnes enceintes. 

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter nos ressources associées et nos références additionnelles :

Pour avoir l’aide d’une ou un professionnel.le de la santé:

  • Info-Social 8-1-1, service téléphonique gratuit 24/7 permet de joindre rapidement un professionnel en intervention psychosociale.

Si vous ou un proche, broie du noir et à des pensées suicidaires, vous pouvez trouver du support à :

  • Association québécoise de prévention du suicide et Suicide Action Montréal. De partout au Québec, 24/7 au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553), suicide.ca.
  • De partout au Canada, 24/7 au 9-8-8, 988.ca

Références

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Bien que la consultation des symptômes ou autres informations médicales sur notre plateforme puisse orienter vos échanges avec votre professionnel de la santé, ces informations ne doivent en aucun cas être utilisées pour poser un diagnostic médical ou déterminer un traitement. Avant d’apporter des modifications à votre régime de compléments alimentaires ou de médicaments, veuillez discuter avec votre équipe médicale ou contacter le 811 (Canada) pour garantir la pertinence de ces changements pour votre situation individuelle.

Crédits
Catriona Hippman
Université de la Colombie-Britannique
Catherine Lord
Immerscience Inc.
Narimene Ait Belkacem
Université de Montréal
Enav Zusman
The University of British Columbia
Jessica Gorgui
Université de Montréal
Justine Pleau
Université de Montréal
Vanina Tchuente
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Émy Roberge
Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine
Jalisa Lynn Karim
Université de la Colombie-Britannique
Sasha Bernatsky
Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill

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